Strasbourg, 02 mai 2016
Chers collègues,
Veuillez trouvez ci-dessous les réponses à l’interrogatoire que vous nous avez transmis mardi dernier, auquel nous avons soumis séparément M. PITT et Mme JOLY.
Bien cordialement,
Inspecteur Jacques CORDIER
Mme JOLY a été interrogée à 8h30 samedi 30 avril à son domicile (son mari n’étant pas encore rentré de la pêche à cette heure là). M. PITT a été interrogé à son retour au domicile à 10h30, alors que nous avions demandé à sa femme de quitter la pièce.
Où étiez-vous et que faisiez-vous la veille du meurtre ? (Vous et votre mari)
Mme J : Je suis rentrée vers 18h de chez ma sœur. J’avais un rendez vous en soirée, mais ma soirée est tombée à l’eau. J’ai fini par me coucher avec un bon bouquin. Mon mari, lui, était à sa réunion mensuelle des « amis de la chasse » à Geudertheim. En général, il y va directement au retour de son travail et, avec ses soirées arrosées, il ne rentre pas avant le lendemain puisqu’il préfère dormir chez Michel H, un de ses amis du club.
M. P : J’étais à mon club de chasse à Geudertheim. Je suis rentré le lendemain matin, comme à mon habitude.
Quelles relations entreteniez vous avec la victime ?
Mme J : Que cela reste entre nous (mon mari est très jaloux et il n’a plus besoin de connaitre la vérité), mais nous étions intimes depuis presque 1 an et cela faisait à peu près 5 ans que nous étions voisins. Justement, nous devions nous voir comme à notre habitude, ce soir là, profitant de l’absence de mon mari. J’étais d’abord très en colère quand il n’est pas venu, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit retrouvé mort le lendemain. Mon mari n’y est pour rien. Je vous assure que sanguin comme il est, ça ne se serait pas passé comme cela.
M. P : Des relations cordiales de voisin à voisin. Qu’est-ce que vous insinuez ?
Depuis combien de temps votre mari tire au fusil de chasse ?
Mme J : Assez longtemps. Il a du apprendre avec son père en étant jeune, mais il ne pratique plus trop. Il boit surtout beaucoup à ces réunions de chasseurs…
M. P : Depuis mon enfance, mon père était un chasseur réputé qui savait rendre service.
Pourquoi votre mari n’a-t-il pas retiré les balles de son fusil avant de le nettoyer ? Il aurait pu se blesser !
Mme J : C’est désespérant à dire, mais mon mari est un poivrot. Il avait beaucoup bu le jour là et je ne sais pas ce qui lui à pris, il s’était mis en tête de faire briller son fusil pour sa grand messe du lendemain. J’étais tout affolée le jour là, mais Thomas a refusé de porter plainte.
M.P : Ecoutez, c’est un accident. Je n’ai rien de plus à déclarer. Vous n’avez qu’à consulter vos papiers.
Quel est votre groupe sanguin ?
Mme J : Je suis A+
M. P : Je suis O+
Quand avez-vous emménagé dans votre maison ? Depuis quand connaissez vous M. Rudolf ?
Mme J : Nous avons emménagé en juin 2011. C’est le moment où j’ai rencontré M. Rudolf, mais c’est grâce à notre passion commune des livres que nous nous connaissons mieux. Nous nous rencontrions tous les mercredis aux conférences de la BNS au début.
M. P : Depuis l’été 2011 et j’ai rencontré pour la première fois Thomas Rudolf à ce moment là. Il jardinait souvent dans son potager contigu à mon garage. On discutait parfois, c’est tout.
Chers collègues,
Veuillez trouvez ci-dessous les réponses à l’interrogatoire que vous nous avez transmis mardi dernier, auquel nous avons soumis séparément M. PITT et Mme JOLY.
Bien cordialement,
Inspecteur Jacques CORDIER
Mme JOLY a été interrogée à 8h30 samedi 30 avril à son domicile (son mari n’étant pas encore rentré de la pêche à cette heure là). M. PITT a été interrogé à son retour au domicile à 10h30, alors que nous avions demandé à sa femme de quitter la pièce.
Où étiez-vous et que faisiez-vous la veille du meurtre ? (Vous et votre mari)
Mme J : Je suis rentrée vers 18h de chez ma sœur. J’avais un rendez vous en soirée, mais ma soirée est tombée à l’eau. J’ai fini par me coucher avec un bon bouquin. Mon mari, lui, était à sa réunion mensuelle des « amis de la chasse » à Geudertheim. En général, il y va directement au retour de son travail et, avec ses soirées arrosées, il ne rentre pas avant le lendemain puisqu’il préfère dormir chez Michel H, un de ses amis du club.
M. P : J’étais à mon club de chasse à Geudertheim. Je suis rentré le lendemain matin, comme à mon habitude.
Quelles relations entreteniez vous avec la victime ?
Mme J : Que cela reste entre nous (mon mari est très jaloux et il n’a plus besoin de connaitre la vérité), mais nous étions intimes depuis presque 1 an et cela faisait à peu près 5 ans que nous étions voisins. Justement, nous devions nous voir comme à notre habitude, ce soir là, profitant de l’absence de mon mari. J’étais d’abord très en colère quand il n’est pas venu, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit retrouvé mort le lendemain. Mon mari n’y est pour rien. Je vous assure que sanguin comme il est, ça ne se serait pas passé comme cela.
M. P : Des relations cordiales de voisin à voisin. Qu’est-ce que vous insinuez ?
Depuis combien de temps votre mari tire au fusil de chasse ?
Mme J : Assez longtemps. Il a du apprendre avec son père en étant jeune, mais il ne pratique plus trop. Il boit surtout beaucoup à ces réunions de chasseurs…
M. P : Depuis mon enfance, mon père était un chasseur réputé qui savait rendre service.
Pourquoi votre mari n’a-t-il pas retiré les balles de son fusil avant de le nettoyer ? Il aurait pu se blesser !
Mme J : C’est désespérant à dire, mais mon mari est un poivrot. Il avait beaucoup bu le jour là et je ne sais pas ce qui lui à pris, il s’était mis en tête de faire briller son fusil pour sa grand messe du lendemain. J’étais tout affolée le jour là, mais Thomas a refusé de porter plainte.
M.P : Ecoutez, c’est un accident. Je n’ai rien de plus à déclarer. Vous n’avez qu’à consulter vos papiers.
Quel est votre groupe sanguin ?
Mme J : Je suis A+
M. P : Je suis O+
Quand avez-vous emménagé dans votre maison ? Depuis quand connaissez vous M. Rudolf ?
Mme J : Nous avons emménagé en juin 2011. C’est le moment où j’ai rencontré M. Rudolf, mais c’est grâce à notre passion commune des livres que nous nous connaissons mieux. Nous nous rencontrions tous les mercredis aux conférences de la BNS au début.
M. P : Depuis l’été 2011 et j’ai rencontré pour la première fois Thomas Rudolf à ce moment là. Il jardinait souvent dans son potager contigu à mon garage. On discutait parfois, c’est tout.